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selon l'acte est mineure au mariage

Inhumée au cimetière Le Repos St-Francois-d'Assise, Montréal

Son procès se tient du 13 au 21 avril 1920

Marie-Anne Houde est emprisonnée tout l’été à la prison de Québec. Le juge a ordonné un long délai entre le moment de sa condamnation et la date de la pendaison, afin qu’elle puisse donner naissance à son enfant et le nourrir pendant les premiers mois de sa vie. Le 8 juillet 1920, Marie-Anne Houde accouche à la prison, pas d’un, mais bien de deux enfants: un garçon et une fille (Roch-Jean et Jeanne d’Arc). Ils sont immédiatement baptisés et ont pour parrain et marraine le gardien de la prison et la matrone.

La naissance de ses jumeaux éveille dans l’opinion publique un sentiment de pitié à l’égard de Marie-Anne Houde, ou du moins envers ses nouveau-nés. C’est l’un des facteurs qui favorise l’émergence, durant l’été 1920, d’une campagne de clémence en sa faveur, organisée par la Canadian Prisoner’s Welfare Association. Cette campagne porte fruit à la toute dernière minute. En effet, le 29 septembre 1920, deux jours avant la date prévue pour sa pendaison à la prison de Québec, le ministre fédéral de la Justice, Monsieur C. J. Doherty, décide de commuer la peine de mort de Marie-Anne Houde en emprisonnement à vie. Elle est alors transférée au pénitencier de Kingston, où elle passera pratiquement le reste de ses jours.
Source: http://www.canadianmysteries.ca/sites/gagnon/accueil/indexfr.html

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