Biographie Boucher Rene
Le premier enfant étant décédé après quelques jours de vie, Irénée est considéré comme l'aîné de la famille. Son oncle Adolphe (Dolphis) Boucher et sa tante Délima Elliott le font baptiser le mercredi 18 novembre 1891, lendemain de sa naissance. Le répertoire de la paroisse de St-Paulin nous le présente toutefois sous les noms de Joseph, René.
Il semble qu'il n'aime pas plus le travail du moulin à scie que celui de la terre, car Irénée se retrouve menuisier à Grand-Mère lors de son mariage en 1914. Il obtient la main de Sévérine Ricard le 12 janvier.
Cette dernière quitte la terre moins de quatre ans après leur union. Se retrouvant seul pour élever ses enfants, Irénée va rejoindre sa famille alors établie à Fugèreville. L'on dit qu'il a du charme. C'est sûrement ce qui explique que, à trente et un ans et veuf avec deux enfants, il conquiert le coeur d'une institutrice de vingt-cinq ans. Laurette Prince abandonne sa classe à Nédélec et même sa carrière pour devenir madame Boucher le 24 janvier 1921.
Sa nouvelle épouse lui donnera neuf enfants, dont sept survivront et qu'ils élèveront à Fugèreville. Irénée est scieur de son métier, mais il est aussi charpentier, ouvrier, bricoleur, mécanicien et tous les métiers qui se rapprochent du bois. Homme polyvalent, il a beaucoup de talent naturel.
Irénée démontre un talent remarquable. Les épreuves, les échecs, les malchances, rien ne l'arrête, il garde toujours au fond du coeur l'espoir. Il s'avère un homme généreux, même au-delà de ses moyens. Très patient, il sait être sévère à l'occasion. Il aime la musique et il chante parfois en duo avec sa femme qui démontre des talents de musicienne.
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