Biographie Taphorin Guillaume
Nouvelle version, juin 2016, en format PDF
Génération # 1
GUILLAUME TAPHORIN dit MILLERAND
(1692-entre 1759 et 1762)
et
MARIE-LOUISE ROUTHIER (1701-1756)
Naissance et arrivée à Québec
Guillaume est né le 30 juillet 1692 à Melleran(1). Il est né environ 2 1/2 ans après le mariage de ses parents en janvier 1690(1). Il aurait eu au moins une soeur cadette, Jeanne, née le 30 mai 1695(7). Peut-être était-il l’aîné de la famille ? Si c’est le cas, pourquoi a-t-il quitté sa famille pour la Nouvelle-France ? Hormis les faits précités, cette période de vie en France reste nébuleuse. La première mention de Guillaume en Nouvelle-France remonte à 1724(1) alors qu’il a déjà 32 ans.
Par ailleurs, aucun document ne mentionne le moment précis de son arrivée en Nouvelle-France. Quand est-il traversé? Pour quelle raison? Quel métier pratiquait-il avant de s’embarquer ?
Éric Fortier(9) a recensé seulement 23 bateaux qui auraient fait la traversée entre 1700 et 1724 pour une moyenne d’à peine une traversée par année! Certaines années (1700, 1701, 1702, 1716, 1717, 1718, 1722 et 1724), Fortier(9) ne mentionne aucune traversée, de sorte qu’il faudrait considérer ces années particulières comme improbables pour la venue de Guillaume. Cette liste ne semble toutefois pas complète selon un autre relevé rapporté par Charles-Vianney Campeau(10).
L’afflux d’immigrants fut faible au début des années 1700 en raison de la guerre de succession d’Espagne(11) qui a mené au traité d’Utrecht en 1713. Suite à la signature de ce traité, on note cependant une certaine hausse de l’immigration(11). Du reste, le 20 mars 1714, le roi Louis XIV ordonne que tous les vaisseaux allant en Nouvelle-France amènent de 3 à 6 engagés selon le tonnage du navire(12, 13). Il est donc fort probable que Guillaume ait traversé après 1713. D’ailleurs, on ne retrouve pas trace de lui lors du recensement de la ville Québec réalisé en 1716(14). Ce recensement ne concerne toutefois que la ville de Québec(15). Il est donc probablement arrivé entre 1716 (après le recensement de Québec où il était absent) et 1724. L’âge moyen des jeunes hommes qui traversaient en Nouvelle-France était de 25 ans(16).
Hypothèses pour son départ vers la Nouvelle-France
Au fichier Origine(1) et au PRDH(17), il est mentionné que Guillaume avait le statut de migrant à son arrivée. Il était peut-être un « 36 mois », c’set-à-dire un engagé pour 3 ans(16). Ces engagés étaient recrutés par les compagnies, les colons ou les marchands et armateurs qui revendaient leurs contrats dans la colonie. Des salaires plus importants que ceux offerts pour un bon ouvrier en France, en raison de la forte demande de main d’oeuvre coloniale, expliquent probablement pourquoi ces engagés acceptaient de partir et de subir des conditions de vie très dures dans la colonie. Or, la plupart de ceux qui se rendaient en Amérique rentraient en métropole à la fin de leur contrat(16). Je n’ai pas trouvé trace de Guillaume à titre d’engagé dans les documents de Gaucher et al.(18) et de Turcotte (13). Gaucher et al. ont pourtant recensé 496 engagés entre 1714 et 1759(18). Selon eux, il y aurait eu très peu de départs pour la Nouvelle-France entre 1670 et 1713. De son côté, Turcotte(13) a recensé 1768 engagements, des débuts de la colonie jusqu’en 1759. Selon lui, il y a eu deux vagues d’arrivée d’engagés : la plus importante a eu lieu avant 1669 avec un pic entre 1650 et 1659, puis une seconde de moindre importance entre 1710 et 1750 avec un pic entre 1720 et 1729. En conséquence, ou bien Guillaume ne s’est pas engagé, ou bien son contrat d’engagement a été perdu.
Selon Jacques Mathieu(19), un grand nombre des arrivants accompagnaient ou rejoignaient un membre de leur famille ou un proche parent. Guillaume aurait donc pu accompagner ou venir rejoindre quelqu’un en Nouvelle-France sans avoir besoin de s’engager. C’est le cas, par exemple, de Pierre Boivin qui est venu rejoindre ses oncles et dont on ne retrouve pas trace dans la liste d’engagés de Turcotte(13). Puisque ses parents ne l’ont pas accompagné, Guillaume a vraisemblablement traversé seul. D’ailleurs, le fichier Origine(20) ne mentionne que trois autres migrants provenant de Melleran: Jean Andry (Audry) né le 16 mars 1724, Nicolas Giard (Giac, St-Martin) né le 14 août 1639 et François Gigaud (Gigault) né le 4 décembre 1728. Ces trois migrants sont nés soit longtemps avant la naissance de Guillaume ou encore au moment où il était déjà arrivé en Nouvelle-France. Je n’ai pas davantage noté de noms qui pourraient être liés avec Guillaume dans la liste des migrants du département des Deux-Sèvres.
Ceci nous amène à considérer une troisième hypothèse, par exemple que Guillaume ait pu arriver en Nouvelle-France à titre de soldat des Compagnies franches de la Marine. En effet, les militaires comptèrent pour plus de la moitié des immigrants(16). Ceci pourrait expliquer la présence du surnom « Millerand » à la suite du patronyme « Taphorin ». Lépine(21) indique qu’en 1716, les règlements militaires exigent un nom de guerre pour tous les simples soldats. Toutefois, cet usage était aussi largement répandu dans la population civile(16). Comme le mentionne Luc Lépine(21), 21,000 soldats seraient venus en Nouvelle-France entre 1685 et 1754. Ces soldats s’engageaient pour 6 ans et étaient logés chez l’habitant. A l’expiration de leur contrat, ils pouvaient rester en ouvelle-France. Cela pourrait expliquer que Guillaume n’ait pas eu de métier particulier. De plus, Sévigny(22) mentionne que les militaires recrutés avant 1715 partaient de Rochefort (près de La Rochelle) et que 42 % des effectifs provenaient d’un rayon de 150 km du port, incluant le Poitou. Par contre, la liste du fichier Origine mentionne que Guillaume était un migrant(1), pas un soldat. Cette indication n’est vraisemblablement pas fiable car, par exemple, Joseph Piquet-Lafleur (voir plus loin) est identifié lui aussi comme migrant au PRDH(23) bien qu’il faisait partie des troupes de la marine(24). Il semble que de nombreux soldats se mariaient sans que le notaire et le curé n’indiquent leur statut de soldat(22). Selon les actes consultés au PRDH, Guillaume est identifié avec un surnom (Taphorin Millerond) pour la première fois le 15 juin 1730(25) lors du baptême de Guillaume Moisan. Par la suite, il sera identifié comme Guillaume Mirant le 7 octobre 1732(26) quand il loua une terre, lui appartenant, à Pierre Bezeau, située dans le rang Saint-Ange. On mentionne aussi, pour la première fois, Tafforin dit Mirant lorsqu’il loue une chambre chez François Levître sur la rue St-Louis le 17 avril 1733(27). Il est donc fort possible que Guillaume ne soit pas arrivé en Nouvelle-France en tant que militaire compte tenu du délai observé avant qu’un surnom lui soit associé. Guillaume n’était pas non plus un artisan puisqu’au recensement de 1744(14), il mentionne être bedeau. Par la suite, il sera aussi connu comme mannouvrier (ouvrier agricole) et journalier en 1735(28), jardinier en 1745(29) et charretier en 1746(30). En outre, il ne savait pas écrire et ne pouvait signer les actes où il apparaissait.
Il n’était vraisemblablement pas issu non plus de la migration pénale qui se déroula entre 1722 et 1725 en Nouvelle-France(31). Ces migrants étaient pour la plupart des fils de famille en rupture de ban avec leurs parents(32).
Premières présences connues à Québec et liens avec Joseph Piquet dit Lafleur
La première mention de Guillaume remonte donc au 10 novembre 1724(33) quand il est déjà âgé de 32 ans. Il est alors identifié comme parrain (sous le patronyme de Taforin) au baptême de Marie-Louise Piquet dont le père est Joseph Piquet-Lafleur(34). C’est le curé Charles Plante (1680-1744) qui officiait. Il fut curé de Québec, puis directeur du Séminaire, chanoine du chapitre de Québec et enfin vicaire-général du diocèse de Québec à partir de 1728. On peut vraisemblablement penser que Guillaume était arrivé quelque temps avant le baptême car il fallait probablement connaître la famille depuis un certain temps pour agir comme parrain.
Joseph Piquet-Lafleur est né à Notre-Dame de Gourdaine à Le Mans (Maine) vers 1675 et s’est marié à Québec le 10 février 1706(35). Sur son contrat de mariage, il est clairement identifié comme cordonnier et soldat de la compagnie du sieur de Muy(24). Donc, pas de doute sur la raison de sa venue en Nouvelle-France : il était soldat. Il avait 17 ans de plus que Guillaume. Par conséquent, leur relation ne devait pas nécessairement être celle liant deux amis. Au recensement de la ville de Québec en 1716(14), Joseph Piquet dit Lafleur (41 ans) et sa femme Thérèse Merienne Lasolaye (30 ans) habitaient avec leurs 5 enfants la rue St-Louis (la même rue où on retrouvera Guillaume et sa famille lors du recensement de 1744(14)). Il est alors identifié comme cordonnier. Il a donc quitté le métier de soldat après son mariage. A cette époque, les familles de cordonniers étaient pauvres et avaient de la difficulté à joindre les deux bouts(36). Le couple aura finalement 14 enfants(34).
On mentionne qu’un Joseph Picquet, originaire de Thouars près de Saumur et Angers dans le département des Deux-Sèvres (aujourd’hui à 111 km de Melleran par la route selon Google Earth), a quitté La Rochelle comme migrant le 2 mai 1719(10). Il a signé son contrat d’engagement le 2 mai à l’étude Bonniot-Desbarres de La Rochelle(37). Il était cordonnier. Il aurait été embauché comme « 36 mois » par le capitaine Claude Caillaud du bateau « L’heureux retour » pour 300 livres de sucre brut en partance pour le Canada ou La Louisiane à partir de La Rochelle(10), (37). Il semblerait que ceux qui s'engageaient à 60 livres pour 3 ans ou à 300 livres de sucre brut ou de tabac n’étaient que des pauvres car ceci ne faisait guère que 24 ou 25 livres pour toute la durée de leur service(38). Tous les gages n’étaient pas payés en argent. Certains, peu nombreux, l’étaient en tabac, mais la majorité davantage l’était en sucre brut, c'est-à-dire en billet de sucre. C’étaient les gages des plus pauvres(38). Ce Joseph Picquet était alors âgé de 42 ans(10), (37) ce qui est cohérent avec quelqu’un né vers 1675(23). Cet âge coïncide aussi assez bien avec celui indiqué au recensement de 1716(14), soit 41 ans. Pourquoi est-il mention de lui comme migrant en 1719 alors que (1) il était déjà établi à Québec depuis 1706 au moins(24), (2) il était encore présent physiquement lors du recensement de 1716(14) et (3) il était présent au baptême de sa fille, Marie-Thérèse, le 16 janvier 1718(39). Un document sur l’émigration française vers la Louisiane mentionne qu’un certain Joseph Piquet se serait engagé envers le capitaine Caillaud pour cette colonie le 3 mai 1719 moyennant 1000 livres de sucre(38). La Louisiane a été fondée en 1718. Il s’agit pourtant du même individu, mais il y a probablement erreur sur la destination. En effet, il pouvait difficilement être migrant pour Québec le 2 mai et pour la Louisiane le 3 mai. Les deux engagements rapportés étaient avec le même capitaine Caillaud et quelques passagers (Faurel, Picquet, Samson) sont mentionnés à la fois pour le voyage vers Québec et pour celui vers la Louisiane(10), (38). Ceci confirme la confusion qui provient probablement du fait que la destination mentionnée lors de l’embarquement de Joseph était le Canada ou la Louisiane(10). Il serait venu en Nouvelle-France plutôt qu’en Louisiane.
Quoi qu’il en soit, Joseph Piquet était de retour à Québec à peine un an après cet embarquement à La Rochelle. Il devait certainement être présent à Québec au plus tard en août 1719 car il a baptisé sa fille, Marie-Jeanne le 19 mai 1720(40). Qui plus est, le 27 septembre 1719(41), Joseph Piquet dit Lafleur, maître-cordonnier, a d’ailleurs loué une maison pour cinq ans sur la rue Saint-Louis à Pierre Gastien, couvreur. Or, le 4 novembre 1720(42), Joseph Piquet dit Lafleur cède ledit bail à Guillaume Gaudau, un sergent de troupe. On ne sait pas où Piquet s’est établi par la suite. Chose certaine, il est demeuré à Québec puisque ses enfants nés après cette date (Louis, le dernier, est né en mars 1734) y ont tous été baptisés(34). On peut donc présumer qu’il serait retourné vers la métropole à l’été 1718 pour en revenir dès l’été suivant en 1719. Mais pourquoi cet aller-retour ? Peut-être a-t-il connu Guillaume pendant ce séjour en France compte tenu qu’il indique alors être natif de Thouars(37), un village pas très loin de Melleran. Toutefois, Guillaume ne semble pas avoir fait partie de la traversée car son nom n’est pas mentionné à titre de passager du navire « L’Heureux retour »(10), (38). Ce bateau appartenait à la veuve Marguerite Bouat, marchande à La Rochelle, dont le frère, François Bouat, était au même moment lieutenant général à Montréal.
Guillaume devait avoir un lien quelconque avec Piquet-Lafleur pour être parrain de sa fille Marie-Louise lors de son baptême en 1724(33). Peut-être s’étaient-ils rencontrés en France lors du court séjour de Piquet (1718-1719) ? Peut-être avaient-ils traversé l’Atlantique ensemble en 1719 ? Peut-être était-il son engagé ? Cette dernière possibilité ne peut être complètement écartée car bien qu’étant un pauvre cordonnier, Joseph a eu un domestique en 1727 auquel il a d’ailleurs volé les hardes(43)! Peut-être Guillaume était-il simplement un militaire logé chez cet « habitant » à titre de soldat ? Lachance(44) rappelle que les soldats étaient hébergés chez les marchands, artisans et ouvriers urbains ; et souvent chez les plus pauvres. Lachance(45) indique aussi que les baptêmes étaient des événements où on manifestait sa solidarité. On se choisissait mutuellement pour être parrain ou marraine de ses enfants.
On fait mention de Guillaume pour une seconde fois - deux ans plus tard - lorsqu’il agit comme témoin (sous le patronyme de Taforin) au mariage de Nicolas Realle (Drouard Vilmer Real) et Marie-Anne Galernaut à Ste-Foy, le 4 octobre 1726(46). Nicolas était né en Belgique à Varennes dans l’évêché de Liège. Joseph Piquet (dit Lafleur) semble présent puisqu’un des témoins au mariage est identifié comme Joseph Lafleur. Toutefois, Joseph avait un fils aussi nommé Joseph, né en 1708(34). Celui-ci n’avait que 18 ans au moment du mariage tandis que Guillaume en avait 35. Le père en avait alors 52. Qui était présent : Joseph Piquet le père ou le fils ?
Joseph Piquet n’était pas présent au mariage de Guillaume en 1729(47) même s’il était encore vivant à ce moment, ayant eu des enfants jusqu’en 1734(34). Après 1726, on ne trouve d’ailleurs plus de mention de Joseph en parallèle avec Guillaume. Joseph Piquet est décédé au moment du recensement de 1744 et sa veuve était alors domestique chez Louis Bourget, un bourgeois de la ville vivant sur la rue St-Louis(14).
Mariage avec Marie-Louise Routhier en 1729
Guillaume se marie à l’Ancienne-Lorette le 23 novembre 1729(47) avec Marie-Louise Routhier (aussi Louise) née le 6 février 1701 à Saint-Pierre, Ile d’Orléans(48). L’Ancienne-Lorette était initialement une mission huronne mais les Hurons se sont déplacés vers la jeune Lorette (aujourd’hui Wendake) en 1697. Mgr de Laval a érigé une cure à l’Ancienne-Lorette en 1678 et un curé résident y fut affecté à partir de 1698(49).
Les parents de Marie-Louise étaient Charles-Marie Routhier et Brigitte Marie Lavoie (Lavoye)(48). Charles-Marie était né à la Côte Saint-François Xavier (aujourd’hui chemin St-Louis(50)), le 22 août 1677(51). Ils se sont mariés le 3 novembre 1697 et établis à l’Ancienne-Lorette après la naissance de Marie-Louise, puisque tous les enfants qui ont suivis y ont été baptisés (le dernier en 1718)(52). Vers 1715, un Charles Routhier a été un des leaders de la révolte qui a mené des habitants de l’Ancienne Lorette à manifester contre les autorités, fusils en main, en raison des prix élevés des marchandises(53). Lors du recensement de 1744, Charles était cependant domicilié sur la rue St-Louis à Québec(14). Il était alors âgé de 68 ans et identifié comme charretier. Sa femme avait alors 66 ans. Ils avaient une domestique, Thérèse Pareau. Les familles de Charles Routhier et de son fils Gabriel étaient probablement propriétaires et demeuraient vraisemblablement dans des logis voisins car leurs noms se suivent sur la liste du recensement. Les veuves des deux familles ont d’ailleurs vendu par la suite chacune la moitié d’un emplacement situé sur la rue Saint-Louis (probablement la moitié du même emplacement) à Hyacinthe Delorme, charron. Brigitte, la veuve de Charles a vendu son demi-emplacement le 16 décembre 1747(54) tandis que la veuve de Gabriel (décédé en novembre 1747) a fait de même deux mois plus tard, le 19 février 1748(55). Brigitte Lavoie est décédée en décembre 1748.
Marie-Louise Routhier était veuve de Michel Bonhomme (né le 26 février 1696(56)) qu’elle avait marié le 15 janvier 1720(57). Les parents de Michel étaient Nicolas Bonhomme dit Beaupré (mort le 17 mars 1711) et Marie-Thérèse Levasseur (inhumée le 17 mars 1731)(56). Ils ont eu 14 enfants(58). En 1723(59), Michel Bonhomme est identifié comme habitant la Côte Saint-Ange qui a été rattachée à la paroisse de St-Augustin dans la seigneurie de Demaure en 1722 (Photo 4). Les voisins immédiats semblent avoir été Jean Morin, Charles Valin, Michel Moisan et Pierre Lafleur. Le 7 août 1725, les habitants de la Côte Saint-Ange (Michel Bonhomme, Jean Morin, Charles Valin, Michel Moisan,…) se plaignent du partage des paroisses effectué en 1722(60). Michel est décédé de causes non spécifiées le 20 juin 1728 à l’âge de 32 ans(61). Les années 1728-1730 ont été très difficiles pour les habitants, en raison des épidémies de picotte, mais aussi des hivers rigoureux couronnés de disettes(62). Peut-être y a-t-il un lien avec le décès de Michel.
Marie-Louise s’est remariée avec Guillaume à peine un an plus tard, soit en 1729(47). Michel et Marie-Louise avaient eu 4 enfants pendant les 8 années de leur mariage (1720-1728)(63). Lors de la reconnaissance de tutelle aux enfants mineurs faite en 1732(64), on mentionne leurs noms : Marie-Louise (24 mars 1721), Michel (vers 1723), Marie-Anne (vers 1725) et Pierre (17 août 1727). Pierre, le cadet, deviendra tonnelier en 1745(29). Selon André Lachance(36), la mort d’un conjoint venait créer une instabilité dans la famille à cette époque. Comme il était difficile de pourvoir seul à sa subsistance et à celle des ses enfants, on se remariait le plus rapidement possible. Sans mari, les femmes se retrouvaient souvent dans l’insécurité financière. La veuve avait de la difficulté à se trouver un mari intéressé à prendre en charge la responsabilité de plusieurs jeunes enfants.
Au moment du mariage, Guillaume avait 37 ans et Marie-Louise, 28 ans. Pourquoi ne s’est-il pas marié plus jeune? Lachance(36) rappelle qu’il était difficile de vivre seul dans la colonie et que le célibat y était rare après trente ans.
Lors de la signature du contrat de mariage chez le notaire Dubreuil le 20 novembre 1729, les témoins étaient Pierre Gratis, Jean-Baptiste Brassard, Jean-Baptiste Dupont, et Henry LeGrand(65). Jean-Baptiste Brassard était le premier bedeau de la cathédrale de Québec. Pierre Gratis, né vers 1661, était maître tailleur de pierre et entrepreneur d’ouvrages de maçonnerie. Jean-Baptiste Dupont, né en 1701, habitait à Ste-Famille, Ile-d’Orléans. En 1752, un Henry Legrand, soldat, a reçu une demi-solde(66). On retrouve toutefois plusieurs Legrand, soldats, dans les actes.
Étaient présents au mariage Jean-Baptiste Junau, François Lacroi, Élisabeth Routhier, Ignace Bonhome, Pierre Bonhome, Nicolas Bonhome, Michel Moisand, Étienne Moisand, Jean Morin, Charles Routier(67). Les prêtres officiants étaient Boullard et Jacrau. Ce dernier était le curé de l’Ancienne-Lorette. Junau et Lacroi sont identifiés comme étant des amis de Guillaume. Un Jean-Baptiste Juneau, né en 1693, s’est marié avec Marie-Françoise Gingras à St-Augustin le 17 novembre 1721. Dans les actes, on retrouve mention d’un Louis François Huppé Lagroix né en 1704 et décédé à une date inconnue à Louisbourg. Il est probable que ce soit lui qui était présent au mariage puisqu’il était le frère de la femme (Marie Françoise)(68) de Jean-Baptiste Brassard, bedeau présent lors de la signature du contrat de mariage. Il était aussi le frère de Jean Baptiste Lagrois présent au baptême de leur fils, Jean-Baptiste Taphorin, en 1734(69). Toutes les autres personnes étaient des parents de Marie-Louise ou de son défunt mari. Michel Moisand était le mari de Thérèse Bonhomme tandis qu’Étienne Moisand était le mari de Félicité Bonhomme. Jean Morin étaient vraisemblablement Jean-Baptiste Morin dont on parlera plus loin. Il était le mari de Jeanne Bonhomme. Guillaume semble donc avoir eu de bonnes relations avec la famille Huppé Lagroix qui était établie à Beauport.
Lors du mariage, il est mentionné que Guillaume habitait Québec depuis plusieurs années tandis que Marie-Louise habitait l’Ancienne-Lorette(67). Peut-être était-il installé sur la rue Saint-Louis comme il le sera plus tard. A l’époque du recensement de 1716, la rue Saint-Louis était la plus populeuse de la Haute-Ville de Québec avec 33 % de la population70. Cette rue faisait partie de la censive du domaine du roi. Un Nicolas Bonhomme possédait un emplacement sur la rue Saint-Louis en 1724(71). Guillaume aurait-il pu y loger ou en être le voisin et ainsi avoir l’opportunité de rencontrer sa future épouse, Marie- Louise Routhier qui faisait alors partie du clan Bonhomme de par son mariage avec Michel ?
Surprenant qu’il se soit passé au moins 5 ans entre la première mention de sa présence en Nouvelle-France (1724) et son mariage (1729). Seul, il a dû vivre en pension durant cette période.
Établissement de la famille de Guillaume Taphorin à la côte Saint-Ange
La famille de Guillaume Taphorin ne s’est pas d’abord établie à Sainte-Foy. Le mariage a eu lieu à l’Ancienne-Lorette, dans la paroisse de la mariée(67), comme c’était l’habitude. Par la suite, tous les actes répertoriés au Programme de Recherche en Démographie Historique (PRDH) jusqu’en 1730 qui font mention de Guillaume ont été enregistrés à l’Ancienne-Lorette.
De toute évidence, la famille habite alors la maison que Marie-Louise habitait avec son premier mari. En 1730, Guillaume assiste au baptême de Guillaume Moisan, fils de Michel Moisan, son voisin, et il y est mentionné qu’il habite l’Ancienne-Lorette(25). La femme dudit Michel Moisan était Marie-Thérèse Bonhomme(25), la soeur de feu Michel(58). En 1735, Marie-Louise Routhier et son second mari, Guillaume Taphorin dit Millerand (Mirand), sont poursuivis par les frères et soeurs de Michel Bonhomme(28). Ceux-ci soutiennent que leur mère, Thérèse Levasseur, aurait vendu à Michel une terre appartenant à un autre fils décédé, Charles-Joseph, alors qu’elle n’en avait pas le droit selon la coutume de Paris. Ce Charles-Joseph, né 4 mars 1690(58), se serait engagé du 26 juin 1719 au 8 septembre 1721 pour Détroit(72) et serait décédé hors du Québec(73). Un « Charles Bonhomme dit Beaupré » se serait d’ailleurs fait concéder une censive à Détroit le 1 septembre 1736(74). La requête demande que les accusés restituent la terre et payent des dommages et intérêts relatifs à des revenus perdus depuis 15 ans. Marie-Louise Routhier est alors identifiée comme Françoise Routhier ! Il existe un acte de vente de cette terre par Thérèse à Michel Bonhomme le 10 mars 1717(75). Sur un plan représentant une partie de la seigneurie de Demaure réalisé entre 1692 et 1725 (Photo 5), une terre est identifiée comme appartenant à Joseph (Charles ?) Bonhomme. Elle est la 5ième après la limite des seigneuries de Gaudarville et de Demaure. De chaque côté de cette terre, on trouve celles de Charles Valin et Nicolas Bonhomme (Pierre Drolet fils).
Les années 1729-1733 furent très difficiles pour la colonie. Ce fut disette par-dessus disette. Il n’est donc pas étonnant qu’en 1732, Guillaume loue pour une période de trois ans la terre qu’il habitait dans la seigneurie de Demaure à Pierre Bezeau(76) marié à la soeur de Michel, Marie-Anne Bonhomme(77). Cette terre mesure 3 arpents de front sur 30 de profondeur et on y trouve une maison, une grange et une étable(76). Selon le contrat de location, les terres voisines appartenaient à Nicolas Bonhomme, Charles Valin et Jean Meunier. C’est donc vraisemblablement la terre de la Côte Saint-Ange qui avait appartenu à Michel Bonhomme. Le plan de la seigneurie de Demaure réalisé par Plamondon et Duboct en 1735 (Photo 6) indique un agencement similaire des terres par rapport à ce qui est représenté en 1724. La cinquième terre à partir de la limite avec la seigneurie de Gaudarville (Photo 4) est alors désignée comme appartenant aux « héritiers Michel Bonhomme » (sur le plan de 1724, elle était identifiée à Charles Bonhomme !). Elle est traversée par la rivière Cap-Rouge et le rang Saint-Ange dans sa partie sud. Les terres voisines appartenaient à Mathurin Meunier et Charles Valin du côté est (vers Gaudarville) et à Pierre Drolet et Michel Moisan à l’ouest. La terre de Jean Meunier la bordait au sud. C’est donc vraisemblablement la terre qui était objet de litige en 1735(28). Chose surprenante, Pierre Bezeau, qui a loué la terre de la Côte Saint-Ange de 1732 à 1735 faisait partie des requérants contre Marie-Louise et de Guillaume en 1735 (à la fin du bail de 3 ans) à titre d’époux de Marie-Anne Bonhomme! Ce Pierre Bezeau est né le 13 novembre 1702 à l’Ancienne Lorette et y a épousé Marie-Anne le 17 août 1726(78). Les même Pierre Bezeau (devenu journalier) et Marie-Anne Bonhomme habiteront aussi la rue Saint-Louis, à proximité de la famille de Guillaume, lors du recensement de 1744(14).
En 1740, l’arpenteur Noël (Bonhomme) Beaupré effectue le bornage de la terre des héritiers de Michel Bonhomme et celles de leurs voisins de la Coste St-Anges, Pierre Drolet et Michel Moisan(79), (80). Lors du dénombrement du 9 janvier 1743(81), on mentionne une terre appartenant à la veuve et aux héritiers de Michel Bonhomme dans le 2ième rang de la seigneurie de St-Augustin ou Demaure (Photo 4). Les terres voisines étaient occupées par Charles Valin, Michel Moisan et Pierre Drolet fils (qui occupe celle de Nicolas Bonhomme). En 1746, le couple parvient à une entente avec les Hospitalières auxquelles avait été concédée la seigneurie de Demaure, au sujet des dégâts qu’aurait causés la construction d’un moulin sur la seigneurie(82). Ce serait toujours la même terre. Tout ceci suggère que le jugement fut favorable à la famille Taphorin et qu’elle l’a conservée pendant un certain temps après l’avoir quittée.
L’année 1732 fut très active pour Guillaume. D’abord, il y a eu reconnaissance de tutelle des enfants de Michel Bonhomme le 27 septembre(83). A ce moment, Guillaume devient tuteur des enfants mineurs (moins de 25 ans) de Marie-Louise. De plus, Marie-Louise a fait l’inventaire des biens de Michel Bonhomme environ une semaine plus tard, le 4 octobre 1732(84). L’inventaire des biens était réalisé dans des circonstances particulières comme, par exemple, après rupture d’un couple par décès et remariage de l’un des deux conjoints qui a déjà des enfants(85). L’inventaire devenait nécessaire pour savoir quels biens faisaient partie de la précédente communauté et quels biens relevaient de la nouvelle. Bref, il fallait prévoir le partage qui s’effecturait entre les enfants de lits différents. Ces événements se sont déroulés 4 ans après la mort de Michel et 3 ans après son mariage avec Guillaume. C’était possiblement en
prévision de la location de la terre à Pierre Bezeau(76). C’est aussi environ une semaine après la naissance de Joseph (18 septembre 1732), le deuxième enfant de Guillaume et Marie-Louise(86). Puis, il y a signature d’un bail à ferme avec Pierre Bezeau le 7 octobre(76). Touts ces événements en 10 jours à peine !
L’inventaire des biens de Michel Bonhomme(84) nous donne une idée de ce que possédait alors la famille, soit entre autres choses : une terre de 3 arpents de front sur 30 arpents de profondeur sur laquelle il y avait une maison de pierre de 25 pi de long sur 18 pi de large avec une cheminée en pierre, une grange de 30 pi de long sur 20 de large construite cinq ans plus tôt et une vieille étable. Parmi les animaux, il y avait une paire de boeufs, une vache, une jeune tore, deux brebis, deux porcs et sept poules. Les dimensions de la terre et les bâtiments correspondent à la description de ce qui a été loué à Pierre Bezeau(76).
Déménagement sur la rue Saint-Louis à la Haute-Ville et métiers de bedeau et jardinier
Le changement d’habitation semble avoir eu lieu vers 1732, environ 3 ans après le mariage. En effet, il appert que la famille Taphorin habitait Québec(85) lors du baptême de Joseph, le 19 septembre 1732. Pour compliquer les choses, deux semaines plus tard, soit le 4 octobre 1732, lors de l’inventaire des biens de Michel Bonhomme(84), c’est la Côte Saint-Ange qui est encore identifiée comme lieu de domicile de la famille. Par contre, le contrat de bail à ferme(76) signé avec Pierre Bezeau, le 8 octobre 1732, indique que Guillaume habitait alors la rue Saint-Louis à Québec. A partir de 1732, on mentionnera toujours Québec comme lieu de résidence de Guillaume. Lors de la poursuite de 1735, la famille Taphorin résidait sur la rue Saint-Louis à Québec(28).
François Levitre, cordonnier et second bedeau de Québec, a loué une chambre, rue St-Louis, à Guillaume le 19 avril 1733(27). Il arrivait alors fréquemment que des gens du peuple, engagés, journaliers et petits artisans, n’aient pas les moyens d’accéder à la propriété et se retrouvaient locataires dans une maison occupée par le propriétaire. La famille Taphorin devait être assez pauvre pour devoir se contenter d’une chambre pour loger 7 personnes (les deux adultes, les 4 enfants Bonhomme et l’aînée Taphorin) ! Il n’y a pas d’indications sur l’endroit où la famille Taphorin aurait habité entre l’automne 1732 et le printemps 1733.
Le 12 décembre 1717, François Levitre, alors âgé de 16 ans et habitant la rue Couillard, avait été engagé comme apprenti cordonnier chez Jean-Baptiste Brassard, habitant la rue St-Joseph(87). François Levitre a ensuite été engagé le 3 mars 1731 par le même Jean Baptiste Brassard, premier bedeau, pour creuser des fosses (tombes)(88). Toutefois, Levitre fut associé à des enterrements dès 1718. En 1737, il y a eu convention entre les deux au sujet de leurs demeures adjacentes sur la rue St-Joseph(89).
Lors du recensement de la ville de Québec en 1744, Guillaume et sa famille habitaient encore la rue Saint-Louis(14). C’était toujours la rue la plus populeuse de la Haute-Ville (19 % des habitants) avec 419 résidents(90). Le métier de Guillaume Taphorin était bedeau à la paroisse Notre-Dame de Québec, tout près du Séminaire. Il habitait donc à proximité de l’église. En 1744, 69 % des chefs de ménage louaient un appartement(44). Guillaume a probablement habité sur la rue Saint-Louis jusqu’à la fin de ses jours. A cette époque, les parents de Marie-Louise, Charles Routhier (68 ans) et Brigitte Lavoie (66 ans) habitaient aussi la rue Saint-Louis(14). Le frère de Marie-Louise, Gabriel Routhier, y habitait aussi avec sa femme, Barbe Chapeau(14) (ils s’étaient mariés le 1 décembre 1742). Tout comme Pierre Bezeau, devenu journalier, et sa femme Marie-Anne Bonhomme(14). Le 6 juin 1748, les héritiers de Charles Routhier, dont Guillaume au nom de Marie-Louise, vendent une demi-maison, rue St-Louis, à Hyacinthe Delorme(91).
Guillaume a été connu comme mannouvrier (ouvrier agricole), charretier, jardinier et bedeau au fil des ans. Les journaliers ont soit renoncé au défrichement d’une terre, soit refusé de tenter l’expérience. Sans aucune qualification professionnelle, ils s’engageaient à la journée ou au mois selon ce qui leur était offert. Ils acceptaient le travail qu’ils trouvaient sans trop discuter car ils faisaient face à la concurrence des soldats qui étaient prêts à travailler pour des salaires moindres(44). Or, les humbles travailleurs des villes menaient une vie misérable(45). Ils ne pouvaient souvent travailler que quelques mois dans l’année à cause de la rigueur de l’hiver. Ils devaient donc gagner en une courte période ce qu’il fallait pour vivre toute l’année. Il n’existait aucun système de secours en cas de maladie, d’infirmité, de veuvage ou de chômage. Guillaume est identifié comme jardinier en juin 1745 lors de l’engagement de son beau-fils, Pierre Bonhomme, auprès de Joseph Filion, maître tonnelier(29). Guillaume, encore une fois identifié comme jardinier, a aussi signé un bail pour un jardin près de Québec le 25 juillet 174792.
Guillaume indique qu’il est bedeau lors du recensement de 1744. Il y avait alors 3 bedeaux à Québec(14). Guillaume aurait commencé ses activités de bedeau vers 1738 lors de l’enterrement de Louis Caron(93). Il était identifié sous les patronymes « Milleran », « Millerand » et « Millerant » et il a été associé à 24 sépultures sous ces patronymes jusqu’au 8 octobre 1744. Plus tard, il sera quelques fois identifié comme « Migneron ». Son prénom n’était alors pas mentionné. Les années 1737-38 ont été très difficiles, particulièrement pour les citadins. En 1737, l’intendant Hocquart précise que les habitants des villes, particulièrement les artisans et les journaliers, étaient dans une situation alarmante, manquant tous de travail. Il doit fournir régulièrement des provisions aux plus démunis de crainte qu’ils ne meurent de faim. En 1738, Hocquart écrit à son ministre: « Les villes ont esté remplies tout l’hyver de ces coureurs misérables qui venoient chercher quelques secours de pain ou d’argent. Ils continuent d’estre à charge au public, à M. le Général (le gouverneur) et à moy et encore plus au roi. J’ai esté et je suis toujours dans la nécessité de faire fournir régulièrement du pain, de la viande et des légumes des magasins à ces indigents et aux pauvres infirmes. » Tout ceci aide peut-être à expliquer que Guillaume soit devenu fossoyeur à cette période.
Le 9 mars 1741, son nom est associé pour la première, et une des rares, fois au premier bedeau Jean-Baptiste Brassard(94). C’est le même Brassard avait été témoin lors de la signature de son contrat de mariage en 1729(65). La première mention de Guillaume, comme bedeau, sous le patronyme Taphorin ne date que du 17 mars 1743 quand il assista au baptême d’Anne, une enfant illégitime(95). Dans les faits, ses activités de bedeau semblent avoir pris de l’ampleur à partir du 25 mars 1744 avec le décès de Marie Guignard(96). Son nom apparaît sur cet acte de sépulture en même temps que celui de Joseph Descarreaux, un nom qu’on trouvera associé à celui de Guillaume dans la très grande majorité des actes de sépulture jusqu’à mars 1752. Lors du recensement de 1744, ce Joseph Derome Decareau (36 ans) habitait la rue St-François et mentionnait deux professions : bedeau et cordonnier(14). Comme Guillaume, il aurait lui aussi commencé ses activités de bedeau en 1738 (30 septembre) selon les actes de sépulture. François Levitre, qui était bedeau, est décédé le 21 novembre 1738(97). Decareau et/ou Guillaume l’ont probablement remplacé.
Lors du recensement de 1744, Jean-Baptiste Brassard, âgé de 56 ans (né en 1689), était identifié comme bedeau(14). Marié à Marie Françoise Huppé Lagrois en janvier 1717, il est décédé le 2 octobre 1749(98). François Levitre, né en 1702 et marié à Élisabeth Jeanne Marie Mirambeau le 10 avril 1725 puis à Marie Geneviève Martin Jolicoeur le 24 février 1729 est décédé le 20 novembre 1738(97). Donc, Joseph Descarreaux a vraisemblablement remplacé François Levitre. Brassard était encore actif comme premier bedeau le 6 novembre 1744 quand son nom est associé à celui de Guillaume pour le décès de Pierre Dupui St-Pierre(99). Par la suite, ce sont les noms de Jean Vallée et François Guégin (ou Guéguin) qui seront associés à celui de Guillaume. Le 23 avril 1752, Jean Vallée, marchand tailleur, est aussi identifié comme premier bedeau de la cathédrale de la ville de Québec lors d’un bail de location d’une chambre(100). Les bedeaux qui ont côtoyé Guillaume étaient tous cordonniers (Brassard, Levitre et Descarreaux) sauf Vallée. Avec Joseph Piquet Lafleur, il y avait beaucoup de cordonniers dans l’entourage de Guillaume !
Guillaume semble avoir surtout participé aux enterrements à titre de fossoyeur puisqu’il a servi comme témoin pour 1592 actes de sépulture à Québec entre 1744 et 1759. En fait, il a été bedeau pendant plus de 20 ans (1738-1759). A l’époque, l’enterrement se déroulait en l’absence de la famille mais en présence d’un nombre restreint de personnes(45). Le droit canon exigeait qu’au moins deux personnes assistent à la cérémonie de mise en terre et signent l’acte de sépulture ; deux témoins parmi lesquels qui étaient souvent retrouvés le sacristain et les employés du cimetière(101). Guillaume a été très souvent impliqué pour les sépultures d’enfants. Le fait est remarquable, surtout pendant la période 1750-1755. Dans cette situation, il était seul, c’est-à-dire qu’il n’était accompagné ni de Joseph Descarreaux ni de Jean Vallée, ses deux complices les plus fréquents. Le dernier acte de sépulture où Guillaume apparaît date du 5 avril 1759(102) alors qu’il avait atteint l’âge vénérable de 67 ans ! Il est dès lors très surprenant qu’il ait poursuivi ses activités de bedeau jusqu’à un âge aussi avancé. Cela suggère qu’il avait une assez bonne santé pour un vieillard et/ou qu’il était trop pauvre pour se permettre d’arrêter.
A partir de 1755, Guillaume est mentionné assez fréquemment, surtout pour des actes de sépulture de militaires et de marins des vaisseaux du roi. Les actes sont enregistrés dans la paroisse de l’Hôtel-Dieu de Québec. En 1754, avait débuté de la guerre de Sept Ans entre la France et l’Angleterre. De 1756 à 1758, Guillaume est aussi associé à beaucoup d’inhumations d’Acadiens, de soldats et marins, sans oublier des soldats anglais prisonniers de Fort Georges. Bona Arsenault mentionne l’arrivée de quelques centaines d’Acadiens à Québec en octobre 1756(103). Il ajoute qu’en 1758 il y avait plus de 1600 Acadiens à Québec et dans la région. La petite vérole a causé environ 300 victimes entre le 27 novembre 1757 et le 1 mars 1758 selon les registres paroissiaux de Notre-Dame de Québec(103).
Les enfants de Guillaume et Marie-Louise
Guillaume et Marie-Louise Taphorin ont eu sept enfants identifiés dans les actes du PRDH et lors du recensement de 1744 sous des patronymes variables(14). Ces sont :
(1) Marie (Marie-Louise), née le 10 novembre 1730 (moins d’un an après le mariage) et baptisée à l’Ancienne-Lorette le 18 décembre suivant(104). Ses parrain et marraine étaient Charles Barthelemy Beauvilein et Marie-Thérèse Routier, sa tante.
Elle se mariera en premières noces le 20 septembre 1753 à Hilarion Landry(105) (né le 28 avril 1731(106)). Elle donnera naissance à une fille illégitime, Marie-Madeleine, le 12 août 1753(107), soit un mois avant son mariage(108) ! Le père était Hilarion Landry puisque les deux parents ont reconnue l’enfant au moment de leur mariage(108), (109). Deux choses surprennent. Pourquoi avoir attendu après l’accouchement (1 mois) pour se marier ? Comment un mariage a été possible malgré la naissance d’un enfant hors mariage? Quand on sait l’importance de la religion, on peut se questionner. Peut-être était-il simplement au loin, comme, par exemple, dans l’armée ou en train de « courir les bois ». Hilarion Landry semble avoir été un militaire, un milicien ou un coureur des bois puisqu’il est mort à l’âge de 27 ans dans les Pays-d’en-Haut(106). Il aurait été tué par les « Sauvages » en revenant en bateau de la Rivière-au-Boeuf à environ six arpents du fort Duquesne (aujourd’hui Pittsburg) le 22 avril 1758(110). Le 24 novembre 1758, Fort Duquesne a été évacué devant l’importance de l’armée anglaise qui s’y était présentée. Selon André Lachance(45), (10)% des couples formés d’un militaire et d’une Canadienne ont eu des rapports sexuels avant le mariage puisque le premier enfant naît peu de temps après le mariage, quand il n’est pas déjà né avant. Peut-être est-ce le cas pour Marie Louise et Hilarion ? Toutefois, Hilarion est identifié comme étant un maçon vivant à Québec lors du baptême de sa fille Marie-Thérèse en 1756(111) ! Le couple aurait eu trois enfants(110) : Marie-Madeleine(107), Gabriel-Hilarion (né le 9 décembre 1754(112)) et Marie-Thérèse (née le 19 juin 1756(111)) qui mourra à l’âge de 2 ans (1758). Marie-Madeleine se mariera le 4 septembre 1775 avec Joseph Migron(113). Gabriel-Hilarion se mariera le 29 avril 1776 avec Marie-Angélique Migneron(114).
Après avoir pu présenter un témoignage de liberté de mariage le 22 janvier 1762(115), Marie-Louise se remariera à Louis Charland Francoeur le 15 février 1762(116), une semaine après son frère Jean-Baptiste Taphorin(117). Louis Charland (né le 25 août 1718(118)) avait alors 44 ans, habitait Québec et était veuf de Louise Lortie (décédée le 26 mars 1761) de qui il avait eu 6 enfants(119) dont 3 étaient encore vivants (Charles-Marie, Marie-Louise, et Alexis Louis) au moment de son remariage. Le recensement de 1744 l’identifie comme cordonnier(14). Donc, un autre cordonnier dans l’entourage de Guillaume Taphorin et de sa famille ! Y aurait-il un lien entre tous ces cordonniers : Joseph Picquet-Lafleur, Jean-Baptiste Brassard, Joseph Descarreaux, François Levitre et Louis Charland ? Louis Charland est décédé le 8 novembre 1790 et enterré au cimetière des Picotés(120) ce qui suggère assez bien la cause de sa mort : la vérole. Marie-Louise était encore vivante à ce moment. A la fin de sa vie, elle demeurait probablement avec son beau-fils, Alexis. Lors des recensements de 1792, 1795, 1798, il est mentionné qu’Alexis Charland, cordonnier, habite au 4 rue St-Georges (aujourd’hui rue Hébert, Haute-Ville) avec 7-8 personnes(121).
Marie-Louise est décédée à Québec le 1 décembre 1804(122). Elle avait 74 ans.
(2) Joseph, né le 18 septembre 1732, il est mort l’année suivante, le 29 septembre 1733(123). Ses parrain et marraine étaient Charles Vincent Vaucour et Élisabeth Routhier, sa tante(124). Son baptême et ses funérailles ont été célébrés à Québec. On mentionne que les parents étaient Guillaume Taphorain et Louise Routie. Vaucour était capitaine de milice de Ste-Foy et de l’Ancienne-Lorette en 1727(125).
(3) Jean-Baptiste, né le 21 novembre 1734(126). Il a été baptisé à Québec. Il aurait été confirmé en mai 1749 sous le patronyme de Mignerau(127). Ses parrain et marraine étaient Jean-Baptiste Lagroix (Jean-Baptiste Huppé Lagroix Lacroix selon les actes; né en 1706 à Beauport, il a épousé Élisabeth Marie Anne Debled en 1735)(68) et Thérèse Routhier, sa tante(52). Il s’est marié à Marie-Thérèse Parent le 8 février 1762(128). Lagroix était le beau-frère du bedeau Jean-Baptiste Brassard qui avait épousé sa soeur, Marie-Françoise Huppé Lagroix68.
(4) Marie-Josèphe (aussi Marie-Josepthe), née le 8 septembre 1736(129). Elle a été baptisée à Québec. Ses parrain et marraine étaient Pierre Joseph Bernard, écrivain du roi, et Marie Thérèse Barbel. Elle se mariera à Antoine Monarque le 1 juillet 1765 à Rivière-des-Prairies(130). A son mariage, on indique qu’elle habitait Rivière-des-Prairies ! Pourquoi ? Marie-Josèphe est décédée à Rivière-des-Prairies le 21 août 1783 à l’âge de 47 ans(131). Antoine Monarque décèdera, lui aussi à Rivière-des-Prairies, le 5 juin 1790(132).
(5) Louise (aussi Marie-Louise), née le 17 avril 1739(133). Elle a été baptisée à Québec. On mentionne que ses parents étaient Guillaume Taphorin Migneront et Louise Routie. Ses parrain et marraine étaient Hyacinthe Delorme et Élisabeth Routie, sa tante. Il n’y a pas d’autres informations sur elle. C’est probablement le même Hyacinthe Delorme qui a racheté les moitiés d’emplacement, rue St-Louis, en 1747(54) et 1748(55). Elle est décédée à Québec le 3 août 1826(134). Il n’y a aucun témoin mentionné sur l’acte de sépulture.
(6) Marie-Angélique (aussi Angélique), née le 22 mars 1741(135). Elle a été baptisée à Québec. On mentionne que ses parents étaient Guillaume Taphorin Milleront et Marie-Louise Bonhomme. Ses parrain et marraine étaient Antoine Desclu Lafleur (époux de Marie-Thérèse Routhier) et Marie Anne Jeauneau Beaufort. Elle se mariera à Alexandre Dumas le 12 octobre 1767(136). Elle s’est d’abord installée à Montréal (baptême de son fils Alexandre le 6 novembre 1769(137)) puis à l’Assomption (baptême de son fils Michel le 25 mai 1777(138)). Le 4 septembre 1775, elle assiste au mariage d’une fille de Marie-Louise et Hilarion Landry(108).
(7) Jean-Nicolas, né le 6 décembre 1742(139). Il a été baptisé à Québec. On mentionne que ses parents étaient Guillaume Tauphorin et Louise Routier. Ses parrain et marraine étaient Jean Baptiste Levasseur et Louise Élisabeth Levasseur. Il est présent lors du mariage de sa soeur aînée, Marie-Louise, le 15 février 1762(116). Il avait alors 20 ans. Pas d’autres informations sur lui sauf qu’un Nicolas Miran de Québec s’est engagé à titre de boulanger auprès de Jean Askin du poste de Michillimakinac le 24 avril 1772(140). Est-ce le même ? Si oui, il aurait alors eu 30 ans.
Il y a peu d’informations sur les 4 derniers enfants du couple. Ils sont peut-être décédés après 1799, date limite de la plupart des actes disponibles au PRDH. Louise et Jean-Nicolas ne semblent pas s’être mariés.
Dans le recensement de 1744(14), il y a 5 différentes expressions du patronyme des membres de la famille qui habitaient pourtant sous le même toit: Nicolas Millerand, Marie Taphorin (=Migneran), Jean-Baptiste Meran, Marie-Josephe et Louise Meyran, et Angélique Mayran ! Incroyable.
Des trois garçons, Joseph est mort à l’âge d’un an et on ne retrouve qu’une seule trace de Jean-Nicolas après le recensement de 1744 (il n’a que 2 ans à l’époque) soit sa présence au mariage de sa soeur en 1762. Seul Jean-Baptiste a pu permettre la poursuite de la lignée.
Décès de Guillaume et Marie-Louise
Selon Lachance(36), les gens de l’époque sont des vieillards dès la soixantaine. Vers la fin du Régime français, les personnes âgées de 60 ans et plus ne représentent au maximum que 6% de l’ensemble de la population.
Marie-Louise Routhier est décédée le 4 mai 1756 à l’âge de 55 ans(141). A ce moment, on désigne Guillaume comme Taphorin Migneron alors que partout ailleurs on le désignait comme Tafforin (ou Taphorin) quand il agissait à titre de bedeau lors des enterrements. La veille, Guillaume, était actif comme bedeau lors de l’enterrement d’un centenaire142.
La dernière mention de Guillaume date du 5 avril 1759 lorsqu’il agit comme bedeau lors d’un enterrement(102). Le 26 juin 1759, la flotte anglaise arrive à Québec. Le 12 juillet débute le bombardement de Québec qui se déroulera jour et nuit. Plus de 15 000 bombes seront lancées contre Québec(143). Le siège de Québec dure du 26 juin au 18 septembre 1759. La bataille des Plaines d’Abraham a eu lieu le 13 septembre. Après la prise de Québec, aucune demeure n’était intacte dans la Haute-Ville et une grande famine affligeait les habitants de Québec. Le 21 avril 1760, à la veille de la bataille de Sainte-Foy, le gouverneur Murray a émis une ordonnance expulsant tous les habitants de la ville de Québec. De Lagrave144 rapporte que les soldats anglais, pourtant habitués aux horreurs de la guerre, ont vu avec émotion ces pauvres gens franchir les portes de la capitale ne sachant de quel côté se diriger dans une région dévastée et réduite à la dernière misère.
Encore vivant en avril 1759, Guillaume était décédé en 1762 lors du mariage de son fils, Jean-Baptiste(128). A sa mort, il était donc âgé entre 67 et 70 ans. On ne retrouve pas son acte de sépulture. J’ai examiné, sans succès, tous les actes de sépulture enregistrés à la paroisse Notre-Dame de Québec entre 1759 et 1762. S’il était mort à Québec au cours de cette période, on aurait dû en trouver une trace dans le registre de la paroisse. Surprenant pour celui qui fut associé à tant d’enterrements ! Connu des autorités ecclésiastiques de la ville à cause de son rôle de bedeau, il aurait certainement été identifié au moment de sa mort et on devrait en trouver mention. Il est donc probablement décédé dans des conditions ne permettant pas son inhumation selon les rites officiels en vogue à l’époque (mention dans les registres officiels par le curé officiant les funérailles). On peut présumer qu’il est décédé pendant la période de troubles liée au bombardement de la ville de Québec et aux batailles des Plaines d’Abraham et de Sainte-Foy. Il pourrait, par exemple, être mort enseveli sous les décombres d’un bâtiment pendant le bombardement de la ville ou encore mort de cause naturelle ou de maladie lors de l’expulsion des habitants hors de la ville.
Sans faire une recherche exhaustive, j'ai trouvé le patronyme écrit de 54 façons différentes entre l'arrivée de l'ancêtre Guillaume en 1724 et l'année 1850. En voici la liste liste avec la première date d'apparition:
Tafourin. (27 sept 1732)
Tafourrin (4 oct 1732)
Mirant (bail à ferme à Pierre Bezeau; 7 oct 1732)
Tafforin (17 avril 1733)
Taforrin dit Mirant (17 avril 1733)
Tafora (5 fév 1737)
Taforin dit Mirant (13 janv 1735)
Taforin dit Miran (13 janv 1735)
Milleran (11 avril 1738)
Taphorin dit Milleront (19 avril 1739)
Taphorin dit Migneront (19 avril 1739)
Millerand (9 nov 1739)
Millerant (9 mars 1741)
Tauphorin (6 déc 1742)
Mayran (Marie-Joseph au recensement ; 1744)
Meran (Jean-Baptiste au recensement ; 1744)
Meyran (Marie-Louise et Angélique au recensement ; 1744)
Taphorin dit Migneron (24 avril 1745)
Mignerau (Jean-Baptiste; mai 1745)
Tafforin dit Migneran (6 juin 1748)
Taphorin dit Migneran (Marie-Louise; 20 juin 1756)
Mignerant dit Taphorin (21 janv 1762)
Migneron 9Marie-Louise; 22 janv 1762)
Mignerand dit Taphorin (Jean-Baptiste; 8 fév 1762)
Mignerant (25 oct 1765)
Miran (Marie-Angélique; 6 nov 1769)
Taphorien (Jean-Baptiste; 22 janv 1770)
Migneran (Jean-Baptiste; 7 mai 1770)
Mignerant dit Thaforaint (29 sept 1771)
Migneron (Marie-Angélique et Marguerite; 4 sept 1775)
Tafaurin (Marie-Louise; 4 sept 1775)
Milleron (Marie-Angélique; 25 mai 1777)
Mirault (Marie-Angélique; 3 juil 1777
Mirand (contrat de mariage d’Angélique; 5 fév 1792)
Tafoirain dit Migneran (Jean-Baptiste; 18 juin 1793)
Mignerand (Jean-Baptiste; 10 mai 1794)
Thafoirain dit Migneran (Jean-Baptiste; 20 sept 1795)
Saphorin dit Mirand (Jean-Baptiste; 11 mai 1798)
Saphorin dit Mirang (Jean-Baptiste; 1 sept 1798)
Saforin dit Mignerand (Jean-Baptiste et Michel; 9 nov 1799)
Saforin (Jean-Baptiste; 9 nov 1799)
Saphorin dit Mignerand (Marie-Angélique et Marie-Madeleine; 23 nov 1799)
Migneran dit Tafoirain (Marie-Louise; 2 déc 1804)
Myrand (Michel; 8 nov 1836)
Millerond
Milleront
Tafforin dit Mirand
Tapharin
Taphorrin
Guillaume lui-même a été affublé de 24 variantes de son nom. Il semble bien qu’il y ait eu une grande confusion sur la façon d’appeler l’ancêtre et la première génération née en Nouvelle-France. La graphie « Mirand » est apparue, à ma connaissance, pour la première fois en 1792 et est devenue assez répandue à partir du début des années 1800. La première mention du patronyme « Myrand » dans les actes rapportés par le PRDH, pour notre lignée du moins, remonterait au 8 novembre 1836 lors du décès de Marie Portugal Bideau, épouse de Michel Myrand(145).
RÉFÉRENCE
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3 Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France, http://inventairenf.cieq.ulaval.ca/inventaire/oneLieu.do;jsessionid=8422D9A7E01D1F4672B44A3C5BF9ED4D?refLieu=427 (consulté le 06 juillet 2007)
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11 Frégault, Guy. 1969. La civilisation de la Nouvelle-France 1713-1744. Bibliothèque québécoise.
12 Archives Canada-France en ligne. Ordonnance du roi qui ordonne que tous les vaisseaux qui iront en la Nouvelle-France y porteront des engagés, cote COL C11G 8/fol.55-56 http://bd.archivescanadafrance.org/acf/search.xsp?sq1=raudot+AND+pontchartrain&fi1=fulltext&sq2=&fi2=fulltext&sq3=&fi3=fulltext&ed=1714&dbeg=&dend=&repo=&fonds=&x=54&y=15 (consulté le 06 juillet 2007)
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16 Havard, Gilles et Cécile Vidal. 2003 Histoire de l’Amérique française. Flammarion
17 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/ fiche # 70438, individu Guillaume Taphorin Migneron (consulté le 20 janvier 2002)
18 Gaucher, M., Delafosse, M. et G. Desbiens. 1959. Les engagés pour le Canada au XVIII ème siècle. Revue d’histoire de l’Amérique française. Vol XIII, et XIV
19 Mathieu, Jacques. 2001. La Nouvelle-France. Les Français en Amérique du Nord – XVI-VVIII siècle. Les Presses de l’Université Laval
20 Fichier Origine. Fiches individuelles de Jean Audry, Nicolas Giard et François Gigaud, # 240061, 241764 et 241771. http://www.fichierorigine.com/ (consulté le 07 janvier 2002)
21 Luc Lépine. L’impact des noms de guerre des militaires français sur la patronymie québécoise. http://www.histori.ca/prodev/article.do;jsessionid=956840512319E3DA4FB32A3F5A40502E.tomcat1?id=15333 (consulté le 06 juillet 2007)
22 Sévigny, André. 1989. Les soldats des troupes de la marine (1683-1715). Cahier des dix. Vol. 44 : 39-74
23 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 59272, individu Joseph Piquet Lafleur (consulté le 20 janvier 2002)
24 Contrat de mariage de Joseph Piquet et Marie-Thérèse Merienne (notaire Genaple, 9 février 1706) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M00-2089A)
25 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 171464, baptême de Guillaume Moisand (consulté le 20 janvier 2002)
26 Bail à ferme de Guillaume Mirant et Ignace Bonhomme à Pierre Bezeau (notaire C. Barolet, 7 octobre 1732) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-1214)
27 Bail d’une chambre à Guillaume Tafforin par François Levître (notaire J.E. Dubreuil, 17 avril 1733) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3032)
28 Requête de Jean-Baptiste Morin (notaire J.E. Dubreuil, 13 janvier 1735) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3032)
29 Engagement de Pierre Bonhomme auprès de Filion, tonnelier (notaire C. Barolet, 14 juin 1745) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4949)
30 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 168212, enterrement de Marie Anne Berthiaume (consulté le 18 décembre 2004)
31 Jean Trudel. Québec Immigration. http://jean.trudel.com/z-immi.htm (consulté le 06 juillet 2007)
32 Histoire d’Antoine Ruest. http://www.genealogie.org/ancetres/aruest.htm (consulté le 06 juillet 2007)
33 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 65222, baptême de Marie Louise Piquet (consulté le 20 janvier 2002)
34 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 9812, famille de Joseph Piquet Lafleur et Marie Thérèse Merienne Lasolaye Godard (consulté le 20 janvier 2002)
35 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 67792, mariage de Joseph Picquet et Marie Thérèse Merienne (consulté le 16 septembre 2005)
36 Lachance, André. 2002. Vivre, aimer et mourir. Juger et punir en Nouvelle-France. Libre Expression. 402 pp.
37 Bibliothèque et archives Canada. Engagement pour 3 années de Joseph Picquet, cordonnier, natif de Thouars, 42 ans, auprès de Claude Caillaud, capitaine du navire l'Heureux-Retour, de La Rochelle, pour l'aller servir ou autres le représentant en Canada pays de la Nouvelle-France, Archives départementales de la Charente-Maritime (La Rochelle, France) vol. 574, microfilm F-2203 .http://search-recherche.collectionscanada.ca/archives/searchResults.jsp?FormName=from+MIKAN+Search+Results&QueryText=%22joseph+picquet%22&PageNum=1&SortSpec=score+desc&Suggestion=on&Language=fre&Sources=mikan&ResultCount=10&Level=&MaterialDateOperator=&MaterialDate=&Date=&Media=&DigitalImages= (consulté le 29 juin 2007)
38 L’émigration française vers la Louisiane de 1698 à 1754 http://daniel_burgot.club.fr/html/deportation/individuels.htm (consulté le 06 juillet 2007)
39 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 64119, baptême de Marie Thérèse Piquet (consulté le 06 juillet 2007)
40 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 64468, baptême de Marie Jeanne Piquet (consulté le 06 juillet 2007)
41 Bail à Joseph Piquet par Pierre Gastien (notaire Rageot de Beaurivage, 27 septembre 1719)(Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4910)
42 Cession du bail d’une maison par Joseph Piquet à Guillaume Gaudreau (notaire F. Rageot, 4 novembre 1720) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4910)
43 À la requête de Blaise des Bergères, sieur de Rigauville, officier des troupes du détachement de la marine, assignation de Joseph Piquet, cordonnier à Québec, afin qu'il restitue des hardes volées à son fils, domestique du requérant, et qu'il paie une amende, avec dépens, (11 mars 1727) Archives nationale du Québec, cote TL1,S11,SS2,D557
44 Lachance, André. 2004. Vivre à la ville en Nouvelle-France. Libre expression.
45 Lachance, André. 2002. Vivre, aimer et mourir. Juger et punir en Nouvelle-France. Libre Expression.
46 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 82875, mariage de Nicolas Realle et Marie Anne Galernaut (consulté le 21 janvier 2002)
47 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 78883, mariage de Guillaume Taphorin et Marie Louise Routier (consulté le 20 janvier 2002)
48 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 7341, individu Marie Louise Routhier (consulté le 20 janvier 2002)
49 Église Notre-Dame de l’Annonciation-Ancienne-Lorette. http://infopuq.uquebec.ca/~uss1010/orgues/quebec/ndameal.html (consulté le 06 juillet 2007)
50 Ville de Québec http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/ma_ville/toponymie/rues/saint_louis.shtml (consulté le 06 juillet 2007)
51 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 67685, individu Charles Routhier (consulté le 20 janvier 2002)
52 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 7910, famille de Charles Routhier et Brigitte Marie Lavoie (consulté le 20 janvier 2002)
53 Prononcé de l'arrêt du 12 août 1715 par le greffier en chef de Monseignat à Charles Routhier avec promesse de se présenter en Cour, de sa part, (12 août 1715) Archives nationale du Québec, cote TP1,S28,P9310
54 Vente de la moitié d’un emplacement rue St-Louis par Brigitte Lavoye, veuve de Charles Routhier, à Hyacinthe Delorme (notaire C.H. Dulaurent, 16 décembre 1747) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3043A)
55 Vente d’une part en la moitié d’un emplacement rue Saint-Louis par Barbe Chapeau, veuve de Gabriel Routhier à Hyacinthe Delorme, charron (notaire C.H. Dulaurent, 19 février 1748) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3043A)
56 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 7340, individu Michel Bonhomme (consulté le 20 janvier 2002)
57 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 78857, mariage de Michel Bonhomme et Louise Routtier (consulté le 20 janvier 2002)
58 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 4489, famille de Nicolas Bonhomme et Marie Thérèse Levasseur Lavigne (consulté le 20 janvier 2002)
59 Archives Canada-France en ligne. Liste des habitants de la côte Saint-Ange et liste des terres qui ont été réunies à Sainte-Foy - "l'on ne fait pas mention ici des terres du village de Saint-Antoine" dont les habitants ont été réunis à la paroisse de Charlesbourg. Cote COL C11A 45/fol.414-414v http://bd.archivescanadafrance.org/acf/view.xsp?qid=sdx_q2&p=1&b=acfdb&id=CABAC_PIAF_46012&fi3=fulltext&fi2=fulltext&ed=1723&fi1=fulltext&sq1=%22cote+saint-ange%22&ss=bdate (consulté le 14 octobre 2005)
60 Archives Canada-France en ligne. Nouveau procès-verbal de commodité ou incommodité dressé par Mathieu-Benoît Collet et Nicolas-Gaspard Boucault - les habitants de Suède, de la côte Saint-Ange et de Lormière disent dans quelle paroisse ils préfèrent être: l'Ancienne-Lorette, Saint-Augustin, Charlesbourg ou Sainte-Foy. Cote COL C11A 47/fol.450-453 http://bd.archivescanadafrance.org/acf/view.xsp?qid=sdx_q3&p=1&b=acfdb&id=CABAC_PIAF_46248&fi3=fulltext&fi2=fulltext&fi1=fulltext&ed=1725&sq1=%22cote+saint-ange%22&ss=bdate (consulté le 15 octobre 2005)
61 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 72446, décès de Michel Bonhomme (consulté le 19 janvier 2002)
62 Site de Jean Trudel. http://jean.trudel.com/z-1700.htm (consulté le 06 juillet 2007)
63 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 13356, famille de Michel Bonhomme et Marie Louise Routhier (consulté le 20 janvier 2002)
64 Reconnaissance de tutelle des enfants mineurs de feu Michel Bonhomme et Louise Routier, (27 septembre 1732). Archives nationales du Québec. Cote CC301,S1,D1022
65 Contrat de mariage de Guillaume Taphorin avec Louise Routier (notaire Dubreuil, 20 novembre 1729) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3031)
66 Archives Canada-France en ligne, Rôle des officiers d'épée et de plume, officiers mariniers et soldats invalides établis en Canada" auxquels on a payé leur demi-solde pour l'année 1751, cote COL C11A 98/fol.320-321 http://bd.archivescanadafrance.org/acf/view.xsp?qid=sdx_q4&p=1&b=acfdb&id=CABAC_PIAF_60030&fi3=fulltext&fi2=fulltext&ed=1752&fi1=fulltext&sq1=%22henry+legrand%22&ss=bdate (consulté le 06 juillet 2007)
67 Mariage de Guillaume Taphorin avec Louise Routier, veuve Bonhomme (23 novembre 1729) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M00-0015)
68 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 5656, famille de Jacques Huppé Lagrois et Marie Suzanne Normand (consulté le 2 février 2007)
69 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 160175, baptême de Jean Baptiste Taforin (consulté le 20 janvier 2002)
70 Desloges, Yvon. 1987. Une ville de locataires : Québec au XVIII siècle. Parcs Canada, 432 pp.
71 Archives Canada-France en ligne, Déclaration de Jean Masson, de Saint-Augustin, faisant pour Anne Groslon (Greslon), sa femme, auparavant veuve de feu Jean Brousseau, de son vivant meunier du moulin du Mont-Carmel, quant à un emplacement de terre qu'il détient dans la censive du Domaine du Roi, lequel étant situé rue Saint-Louis en la Haute-Ville de Québec, cote 03Q_E1,S4,SS3,P98 http://bd.archivescanadafrance.org/acf/view.xsp?qid=sdx_q1&p=1&b=acfdb&id=CAANQ_PISTARD_03Q814_779&fi3=fulltext&fi2=fulltext&fi1=fulltext&sq1=%2B+%22domaine+du+roi%22+%2B%22rue+saint-louis%22&ss=sdxscore (consulté le 19 octobre 2005)
72 Nicolas Bonhomme dit Beaupré. http://www.geocities.com/meilleuro/09341-01.htm (consulté le 7 juillet 2007)
73 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 7356, individu Charles Joseph Bonhomme (consulté le 7 juillet 2007)
74 Archives Canada-France en ligne, Concession en censive accordée par Beauharnois et Hocquart à Charles Bonhomme dit Beaupré, sur le Détroit du lac Erié. Cote COL G1 462/fol.267-268 http://bd.archivescanadafrance.org/acf/view.xsp?qid=sdx_q1&p=1&b=acfdb&id=CABAC_PIAF_6767&fi3=fulltext&fi2=fulltext&fi1=fulltext&sq1=%2B+bonhomme+%2BD%C3%A9troit&ss=sdxscore (consulté le 7 juillet 2007)
75 Vente d’une terre à Michel Bonhomme par Marie-Thérèse Levasseur (notaire J.E. Dubreuil, 10 mars 1717) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3028).
76 Bail à ferme de Guillaume Mirant et Ignace Bonhomme à Pierre Bezeau (notaire C. Barolet, 7 octobre 1732) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-1214)
77 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 15529, famille de Pierre Bezeau et Marie Anne Bonhomme (consulté le 7 juillet 2007)
78 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/ fiche # 7088, famille de Pierre Bezeau et Marie Charlotte Routhier (consulté le 7 juillet 2007)
79 Procès-verbal de ligne et bornes séparant deux terres situées à la côte Saints-Anges, [seigneurie de Maur]. La présente pièce concerne directement: Pierre Drolet (fils); le sieur Mignerant (Migneran, Migneron) (arpenteur Noël Bonhomme dit Beaupré) . - 7 mars 1740. Archives nationales du Québec, cote CA301,S2,P773
80 Procès-verbal de chaînage, lignes et bornes de trois terres situées à la côte Saints-Anges, côte, [seigneurie de Maur]. La présente pièce concerne directement: les héritiers de feu Michel Bonhomme; Pierre Drolet (fils); Michel Moisant (Moisan) (arpenteur Noël Bonhomme dit Beaupré) . - 7 mars 1740. Archives nationales du Québec, cote CA301,S2,P775
81 Mathieu, Jacques et Alain Laberge. 1991. L’occupation des terres dans la vallée du Saint-Laurent – Les aveux et dénombrements 1723-1745
82 Accord entre Guillaume Taforin et Marie-Louise Routié et l’Hôtel Dieu (notaire J.N. Pinguet de Vaucour, 23 août 1746) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4904)
83 Reconnaissance de tutelle des enfants mineurs de Michel Bonhomme, (27 septembre 1732). Archives nationales du Québec, cote CC301,S1,D1022
84 Inventaire de la veuve Michel Bonhomme (notaire C. Barolet, 4 octobre 1732) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-1214A)
85 Trudel, Marcel. 2003. La Nouvelle-France par les textes - Les cadres de vie. Cahiers du Québec
86 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 159568, baptême de Joseph Taphorain (consulté le 20 janvier 2002)
87 Engagement comme apprenti cordonnier de François Levitre (16 ans) de la rue Couillard `Jean Baptiste Brassard, cordonnier de la rue Saint-Joseph (notaire Dubreuil, 12 décembre 1717) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3029A)
88 Marché et convention pour faire les fosses entre Jean-Baptiste Brassard, premier bedeau de Québec, et François Levitre, second bedeau (notaire Pinguet de Vaucour, 3 mars 1731) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M00-4900)
89 Accord et convention entre Jean-Baptiste Brassard et François Levitre (notaire J. N. Pinguet de Vaucour, 13 avril 1737) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4902)
90 Desloges, Yvon.1987. Une ville de locataires : Québec au XVIII siècle. Parcs Canada, 432 pp.
91 Vente d’un demi-emplacement et de la moitié d’une maison à Hyacinthe Delorme par Guillaume Taforin et Gabriel Boutin (notaire Dulaurent, 6 juin 1748)(Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3044)
92 Bail à loyer d’un jardin par les héritiers Moreau à Guillaume Taforin (notaire Pinguet de Vaucour, 25 juillet 1747) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4904)
93 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 166824, enterrement de Louis Caron (consulté le 25 janvier 2002)
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99 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 167897, enterrement de Pierre Dupui Stpierre (consulté le 20 janvier 2002)
100 Bail à loyer d’une chambre à Jean Vallée, premier bedeau de la cathédrale de Québec (notaire Dulaurent, 23 avril 1752) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3045A)
101 Faribault-Beauregard, Marthe et Ève Beauregard-Malak. La généalogie. Les Éditions de l’Homme
102 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 253458, enterrement de Jean Chabot (consulté le 7 décembre 2004)
103 Arsenault, Bona. 1994. Histoire des Acadiens. Fides.
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109 Mariage de Marie Taphorin et Hilarion Landry (20 septembre 1753), registre de Notre-Dame de Québec (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M00-0050)
110 Site web de François Marchi. http://www.genealogiequebec.info/frames.html (consulté le 12 juillet 2007)
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121 Recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec, 1792, 1795, 1798, 1805, 1806 Archives de la paroisse de Notre-Dame-de-Québec, CM1/F1 http://pistard.banq.qc.ca/apex/f?p=116:3:2238220547034833::NO::: (consulté le 13 juillet 2007)
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125 Archives Canada-France en ligne, "Ordonnance de l'intendant Dupuy qui condamne Marguerite Policart à retourner dès ce jour en la maison du sieur de Vaucour, capitaine de milice des paroisses de Sainte-Foy et de L'Ancienne-Lorette, pour y finir son année de service domestique avec exactitude et fidélité sous peine d'être privée de ce qui lui est dû pour ses gages; défense à tous maîtres et maîtresses tant des villes que de la campagne d'engager la dite Policart sans un congé exprès et signé du dit sieur de Vaucour, son maître". 2 mars 1727. cote 03Q_E1,S1,P1805 http://bd.archivescanadafrance.org/acf/view.xsp?qid=sdx_q3&p=2&b=acfdb&id=CAANQ_PISTARD_03Q807_270&fi3=fulltext&fi2=fulltext&fi1=fulltext&sq1=%22sainte-foy%22&ss=sdxscore (consulté le 13 juillet 2007)
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140 Engagement de Nicolas Miran comme boulanger par Jean Askin (notaire J Delisle, 24 avril 1772)(Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5036)
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143 République du Québec libre http://www.republiquelibre.org/cousture/1759.HTM (consulté le 31 août 2007)
144 De Lagrave, Jean-Paul, 2007. Les trois batailles de Québec-Essai sur une série de trahisons. Éditions Trois-Pistoles, 212 pp.
145 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 787604, enterrement de Marie Portugal Bideau (consulté le 28 mai 2005)
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147 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, famille de Jacques Parent et Louise Marie Chevalier, Marie Bélanger et Marie Madeleine Huppé Lagroix (consulté le 1 sept 2007)
148 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiches # 21929, famille de Joseph Parent et Marie Louise Trudel (consulté le 24 janv 2002)
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150 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 257316, baptême de Jean Baptiste Taphorin (consulté le 24 janv 2002)
151 Vente d’un emplacement en haute ville par Marie Jeanne Corbin à Jean Baptiste Mignerant, maçon de Québec (notaire F. Lemaître-Lamorille, 25 octobre 1765) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4421)
152 Ouvrage de maçonnerie avec Jean-Baptiste Mirand, maître maçon de Québec (notaire N. Dupont, 22 avril 1770) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5495)
153 Vente d’une maison par Jean-Baptiste Mignerant à Robert Hadden (notaire J.A. Panet, 27 mars 1778) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4565)
154 Partage des biens meubles entre Joseph Parent et son fils Joseph et Jean-Baptiste Migneran et Marie Thérèse Parant (notaire A. Genest 5 mai 1770) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3114A)
155 Vente d’une terre à Notre-Dame des Anges par Simon Parent et Jean-Baptiste Mignerant dit Thaforaint et Thérèse Parent à Joseph Bédard (notaire P. Panet, 29 septembre 1771) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4898)
156 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 376224, enterrement de Joseph Parent (consulté le 1 sept 2007)
157 Fauteux, Aegidius, 1928. Par Messieurs François Baby, Gabriel Taschereau et Jenkin Williams dans la tournée qu’ils ont fait dans le district de Québec par ordre du général Carleton pour l’établissement des milices dans chaque paroisse que pour l’examen des personnes qui ont assisté ou aider les rebels dont nous avons pris note. Rapport de l’archiviste de la province de Québec 1927-1928 : 435-499
158 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 479859, baptême de Dominique Taphorin (consulté le 25 janv 2002)
159 Vente d’une terre à Jean Baptiste Tafoirain dit Mignerant par Joseph Dupont (notaire P.L. Descheneaux, 14 novembre 1788) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3025)
160 Cahier contenant un recensement nominatif de la seigneurie de Sillery vers 1784, comprenant des informations sur la population, l'étendue et la nature des terres possédées, les bâtiments et les redevances qui y sont rattachées. Les concessions suivantes sont recensées : la côte Saint-François-Xavier, la côte Saint-Ignace, la côte Saint-Michel, la côte Saint-Pierre, la route Saint-René et la route de Beauséjour . - vers 1784. Archives nationales du Québec, cote E21,S64,SS5,SSS7,D498
161 Terres de la Suède (Suète) depuis la ligne nord-est du fief Gaudarville jusqu'au sud-ouest de la terre de (madame?) Lécuyer (date inconnue). Archives nationales du Québec, cote E21,S64,SS5,SSS6,D1481
162 Procès entre Joseph Dupon (Dupont), marchand boucher de Québec, ayant une terre à La Suède (La Suète), près de Québec, contiguë à celle de Joseph Drolet, d'une part, et ledit Joseph Drolet, habitant de L'Ancienne-Lorette … (1768-1770). Archives nationales du Québec, cote TP5,S1,SS1,D585
163 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, famille de Jacques Parent et Louise Marie Chevalier Parant (consulté le 01 septembre 2007)
164 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, famille de Nicolas Dupont et Marie Louise Trudel (consulté le 01 septembre 2007)
165 Contrat de mariage entre Joseph Langlois dit Traversy et Angélique Mirand (notaire Charles Voyer, 5 février 1792) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4957)
166 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 393978, enterrement de Thérèse Parant (consulté le 11 oct 2005)
167 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 583160, enterrement de Migneron (consulté le 11 oct 2005)
168 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 355515, mariage de Joseph Langlois et Angélique Migneran (consulté le 11 oct 2005)
169 Procès verbal de la vente des meubles de la communauté qui a été entre Jean- Baptiste Tafoirin dit Migneran et feue Marie-Thérèse Parant (notaire J.B. Panet, 18 juin 1793)(Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5119)
170 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 583190, enterrement de Jean-Baptiste Migneron (consulté le 11 oct 2005)
171 Inventaire des biens de la succession de Jean Bte Tafoirain dit Migneran veuf ci-devant de Marie-Thérèse Parant (notaire J.B. Panet, 23 juillet 1794) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5119)
172 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 257402, baptême de Marie Josephe Taphorin (consulté le 25 janv 2002)
173 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 355533, mariage de Louis Provot et Marie Louise Mirand (consulté le 25 janv 2002)
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175 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 376269, enterrement de Marie Thérèse Taphorien (consulté le 25 janv 2002)
176 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 467785, baptême de Marie Angélique Taphorin (consulté le 24 janv 2002)
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179 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 467935, baptême de Michel Taphorien (consulté le 25 janv 2002)
180 Archives nationales du Québec, Recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec de 1805. http://www.banq.qc.ca/genealogie/conservation/recensement/abimages/1805_page_12.jpg (consulté le 3 sept 2007)
181 Inventaire des biens de Michel Miran par sa veuve Marie Portugal (notaire R. Lelièvre, 14 juillet 1806) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-4875)
182 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 479461, baptême de François Taphorin (consulté le 25 janv 2002)
183 Contrat de mariage de François Miran et Geneviève Lemarié (notaire J.B. Plante, 27 décembe 1803) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5040)
184 Paroisse de Notre-Dame de Foy. http://www.chez.com/ndf/index.htm (consulté le 3 sept 2007)
185 Archives nationales du Québec, Recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec de 1805. http://www.banq.qc.ca/genealogie/conservation/recensement/abimages/1805_page_50.jpg (consulté le 3 sept 2007)
186 Archives nationales du Québec, Recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec de 1818. http://www.banq.qc.ca/genealogie/conservation/recensement/abimages/1818_page_251.jpg (consulté le 3 sept 2007)
187 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 479556, baptême de Marie Thérèse Taphorien (consulté le 25 janv 2002)
188 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 479660, baptême de Louis Taphorin (consulté le 25 janv 2002)
189 Contrat de mariage de Louis Miran et Marie Angélique Leclerc (notaire C. Voyer, 7 juin 1801) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5027)
190 Archives nationales du Québec, Recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec de 1805. http://www.banq.qc.ca/genealogie/conservation/recensement/abimages/1805_page_26.jpg (consulté le 3 sept 2007)
191 Archives nationales du Québec, Recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec de 1818. http://www.banq.qc.ca/genealogie/conservation/recensement/abimages/1818_page_215.jpg (consulté le 3 sept 2007)
192 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 479773, baptême de Marquerite Taphorin (consulté le 25 janv 2002)
193 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 479859, baptême de Dominique Taphorin (consulté le 25 janv 2002)
194 Contrat de mariage de Dominique Mirant et Cécile Adélaïde Huppé (notaire B. Faribault fils, 20 mai 1813) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3061)
195 Archives nationales du Québec, Recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec de 1818. http://www.banq.qc.ca/genealogie/conservation/recensement/abimages/1818_page_207.jpg (consulté le 3 sept 2007)
196 Contrat de mariage entre Michel Poitra et Magdeleine Mirant (notaire B. Faribault fils, 12 novembre 1796) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3055A)
197 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 355530, mariage de Michel Poitras et Madeleine Mirand (consulté le 25 janv 2002)
198 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 583190, enterrement de Jean Baptiste Migneron (consulté le 11 oct 2005)
199 Contrat de mariage entre Jean-Baptiste Thafoirain dit Migneran et mademoiselle Marie Madeleine Drolet (notaire J.B. Panet, 20 septembre 1795) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5119)
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201 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 225593, mariage de André Drolet et Madeleine Poitra (consulté le 29 mars 2006)
202 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 355182, mariage de André Drolet et Marie Josephe Hamel (consulté le 27 mars 2006)
203 Vente de Louis à Jean-Baptiste Mirand (notaire C. Voyer, 28 mai 1801) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5027)
204 Inventaire des biens de Marie_Madeleine Drolet par Jean-Baptiste Mirand (22 juillet 1817) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3062A)
205 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 483447, baptême de Jean Baptiste Mirand (consulté le 25 mai 2002)
206 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 483467, baptême de Marie Madeleine Mirand (consulté le 25 mai 2002)
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208 Ville de Québec. http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/ma_ville/toponymie/rues/myrand.shtml (consulté le 20 octobre 2007)
209 Contrat de mariage de Jean-Baptiste Mirand et Marie-Josephte Gauvin (notaire Faribault fils, 16 juillet 1817) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-3062A)
210 Mariage de Jean Baptiste Miran et Marie Josephte Gauvin, le 29 juillet 1817. Registre paroissial de Sainte-Foy (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M00-0030)
211 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 479343, baptême de Marie Josephe Gauvin (consulté le 21 octobre 2007)
212 PRDH, http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/, fiche # 1159454, enterrement de Jean Baptiste Mirand (consulté le 3 avril 2005)
213 Contrat de mariage de Jérôme Miran (« Johnny ») et Josephte Ampleman (notaire Tersier, 23 août 1837) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5074)
214 Mariage de Jérôme Mirand et Marie Josephte Ampleman, le 29 août 1837. Registre paroissial de Saint-Charles Borromée de Charlesbourg (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M00-0142)
215 Famille Ampleman, http://www.ampleman.net/tableauAmpleman.htm (consulté le 21 octobre 2007)
216 Site web de Barbara Ann Myrand, http://familytreemaker.genealogy.com/users/m/y/r/Barbara-A-Myrand/tree1.html (consullté le 28 octobre 2007)
217 Enquête du coroner pour Taffarin dit Myrand, Jérôme. Bibliothèque et archives nationales du Québec http://pistard.banq.qc.ca/apex/f?p=117:7:841208512010049::NO::P7_CLE:7998 (consulté le 4 novembre 2007.
218 1901 Census of Canada Page Information http://automatedgenealogy.com/census/View.jsp?id=83306&highlight=18&desc=1901+Census+of+Canada+page+containing+Dona+Myrand (consulté le 6 avril 2006)
219 Baptême de Louis Georges Mirand, le 4 février 1850. Registre paroissial de Sainte-Foy (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M00-0031)
220 Contrat de mariage de Georges Myrand et Marie Élizabeth Petticlerc (notaire Daniel Watters, 21 septembre 1876) (Arch. Nat. Québec, microfilm 4M01-5812
221 Carte funéraire de Sieur George Myrand.
222 Genest, Claude. 1983. Myrand : un nom bien de chez-nous. L’Ancêtre, janvier 1983, p. 171-172.
223 Contrat de mariage de Donat Mirand et Alice Hamel, le 29 octobre 1912. (notaire J.B. Delage).
224 1901 Census of Canada Page Information http://automatedgenealogy.com/census/View.jsp?id=83306&highlight=18&desc=1901+Census+of+Canada+page+containing+Dona+Myrand (consulté le 5 novembre 2007)
225 Carte funéraire de Mr Donat Myrand.
Photo 1. Photos satellite (A) France et (B) Les environs de La Rochelle avec l’emplacement du village de Melleran.
Photo 2. Melleran et les environs, de nos jours.
Photo 3. Église du XII siècle à Melleran. Tiré de http://www.mesvoyagesenfrance.com/D79/melleran.html (site consulté le 16 décembe 2003)
Photo 4. Les seigneuries autour de Québec. Origine inconnue.
Source: La petite histoire des Myrand depuis la naissance de l'ancêtre Guillaume Taphorin à Melleran en 1692, par Bruno Myrand (25 février 2008)
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