Fils de Simon et de Yvonne Bouchard, l'aîné d'une famille de 11 enfants Roland voit le jour le 06 mai 1918 à St-Alexis de Grande Baie. Son père avait logement dans le village de Grande-Baie où naquit aussi sa sœur Antoinette.
Il déménage avec ses parents dans le rang St-Joseph Lorsque son père acheta sa terre vers 1931.
Il va à l'école du rang jusqu'en 4ème année.
Il quitte l'école suite à la maladie de son père qui a été Hospitalisé.
Il travaille alors sur la terre de son père jusqu'à l'age de 18 ans (1936).
L'été il s'occupe de la terre et l'Hiver il travaille comme bûcheron avec son ami Lucien Bergeron pour des jobbers et pour son oncle Joseph Belley durant 2 hiver 1936-1938.
Il travaille par la suite au moulin à Scie de Guilmé Gauthier sur une période de 2 ans de 1938-1940 (pour un salaire de 1.00$/jour).
C'est à cette époque qu'il fit son service militaire qui dura 2 mois. Comme fils de cultivateur il fut toutefois exempté.
A l'âge de 23 ans il travaille au Saguenay Terminal de Port-Alfred comme débardeur (chargement et déchargement des bateaux) et ce sur une période d'environ 6 ans 1941-1947. Durant cette période, le printemps il travaille au moulin à scie de son amie Lucien Bergeron, comme Canteur (Embarquer les billots sur le chariot et les tourner).
Le 06 juin 1947 il épouse Cécilia Thibault fille de Hermel et Anita Tremblay, et demeure chez son père dans un petit logement au deuxième étage. Il fait son voyage de noce en bateau à Montréal.
En 1950 il déménage avec sa famille à St-Félix d'Otis chez son beau-père Hermel Thibault pour travailler avec son beau frère Léopold Thibault comme bûcheron pour un syndicat.
En 1951 il retourne vivre avec sa famille chez son père dans le rang St-Joseph. Il demeure au 2ème étage dans un petit loyer comprenant 1 chambre et un petit salon. C'est à cette époque qu'il construit avec ses frères sa maison dans le rang St-Joseph en face de la terre de son père sur le bord du Saguenay. Il a bûché son bois lui-même sur les 2 lots à bois à Cahuton qui lui ont été donnés par son père. Il a coupé son propre bois au moulin à scie de Lucien Bergeron. (Maison isolée au brin de scie). Cette même année, il entrait à l'usine d'Arvida comme scieur d'aluminium sur une période de 1 an. Il acheta a cette occasion son premier véhicule Desauto de son cousin Charles Bouchard .
Puis il devient Opérateur de scie de 1952 à 1956 et Opérateur dans la section Carbone.
En 1956 il achète son premier véhicule neuf (Météor rideau 500). Cette même année une grève à l'Alcan de 4 mois le force à aller travailler à Baie-Comeau sur la construction.
En 1958 une perforation de l'estomac l'oblige à arrêter le travail à l'Alcan dans le domaine du carbone. Aucun autre poste ne lui est proposé, il doit donc donner sa démission.
Au printemps 1960 il déménage avec sa famille à Beauport à Québec pour travailler avec son beau-frère Arsène Turcotte sur la terre qu'il venait d'acheter à l'île d'Oléans. Il s'occupe aussi de la terre de son beau frère à Beauport. Pas asse
z rentable pour 2 familles, il doit quitter en 1961.
Sachant qu'il ne reviendrait pas à Grande-Baie pour travailler il décide de louer sa maison du rang St-Joseph. Il la loue la première année à son beau-frère Roger Thibault, et par la suite à d'autres locataires.
Il déménage avec sa famille à Dolbeau au Lac St-Jean pour travailler avec son beau-frère Joseph Thibault comme laitier et sur la fabrication de blocks de ciment dans l'entreprise de Joseph Thibault.
En 1962 il achète la ronne de lait de la COOP Albanel. Le trop grand nombre de crédit des clients et le contexte économique l'oblige à arrêter ce commerce après 1 an.
N'ayant pas de projet de retour à court terme à son lieu d'origine il vend sa maison à Grande-Baie.
En 1963 il déménage avec sa famille à Montréal, et achète avec un Associé Raymond Dufour une boucherie sur la rue Fleurie près de la rue Pie-IX. En 1966 son associé, en l'absence de Roland qui était en voyage à Grande-Baie, déclare faillite. Ayant tout perdu ses investissements dans ce commerce, en septembre 1966 il déménage à St-Vincent de Paul en banlieue nord de Montréal avec sa famille et travaille dans une entreprise de fabrication de meubles (Francis Moulding) durant 2ans. L'entreprise ferme ses portes en 1968.
En 1968 il déménage à Ste Famille de l'île d'Orléans avec sa famille sauf son fils Réal qui demeure à Montréal pour terminer ses études techniques. Il travaille alors comme pomiculteur pour son Beau-frère Arsène Turcotte sur une période de 2 ans. Encore une fois il doit quitter son travail chez son beau-frère à cause semble t'il de la rentabilité de la terre.
En 1970 il se fait opérer d'urgence pour des ulcères d'estomac.
En 1970 il travaille comme journalier au Château Bélair de l'île d'Orléans sur une période de 2 ans.
En 1972 il déménage sur le Boul. St Anne à St Anne de Beaupré avec ses 2 filles et travaille comme gérant au Motel Baladin sur une période de 1 an.
En 1973 il travaille comme postier toujours à St Anne de Beaupré pour son petit cousin Omer Simard sur une période de 1 an.
En 1975 il travaille pour le mont St Anne (Gaétan Morin) sur le nivelage des pistes de ski et skidoo sur une période de 1 an.
En 1976 il retourne à Ste Famille de l'île d'Orléans dans une petite maison louée près de sa fille Nicole pour travailler encore une fois pour son beau-frère Arsène Turcotte qui était en difficulté de main d'œuvre.
En 1977 il travaille comme journalier pour Emmanuel Labaie propriétaire de l'Auberge le Chaumonot à l'Ile d'Orléans pour une période de 2 ans.
En 1980 il prend sa retraire et demeure dans un logement au sous-sol chez sa fille Nicole à Ste Famille de l'Ile d'Orléans.
Le 26-04-1996 il aménage avec son épouse à la résidence de personnes âgées de Ste Famille de l'Ile d'Orléans.
En avril 2004 il est admis à l'hôpital de l'enfant Jésus pour un cancer du poumon. Il mourut à l'Hôpital le 06 juillet à 9h du matin en présence de sa fille Nicole et quelques instants plus tard de son fils Rhéal et sa fille France.
Son Homélie funéraire a été prononcée le 10 juillet par son frère Lauréat en présence de ses neveux Simon et Ghislain Dufour, et ce devant une centaine de personnes (parents et amis) venus lui rendre hommage