Biographie Tetreault Delia



Biographie Tetreault Delia

Brève biographie de Délia Tétreault

Délia Tétreault est née le 4 février 1865 à Sainte-Marie-de-Monnoir.

Son jumeau, Roch, décéda à 7 mois. Elle a aussi une sœur aînée du nom de Victoire.
À sa naissance, Délia a une santé fragile.

Son père, Alexis Tétreault, est né en 1830.
Sa mère, Célina Ponton dite St-Germain, est née le 21 novembre 1836.
À la naissance des jumeaux, Célina devint malade et décéda deux ans plus tard.

Délia fut alors adoptée par ses parrain et marraine, notamment la soeur de sa mère,
Julie et son mari. Ils ne ménageront rien pour donner à Délia une solide éducation chrétienne et humaine .

Lorsque le temps fut venu, Délia fut confiée aux Soeurs de la Présentation qui possédaient un couvent à Marieville.

Toute jeune, Délia est marquée par les récits missionnaires qu’elle lit dans les annales de la Propagation de la foi et de la Sainte Enfance.
Elle dira plus tard qu’elle se voyait déjà missionnaire.
Elle est fascinée par les récits des missionnaires du Grand-Nord qui visitent sa paroisse. Cependant, il n’existe alors aucune communauté féminine missionnaire au Canada.

En 1883, elle tente d'entrer chez les Carmélites de Montréal mais essuie un refus à cause de sa santé précaire.
Elle est admise par la suite comme postulante chez les sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe et après un bref séjour elle est forcée de retourner chez elle à cause de sa santé.

Délia nourrit toujours le désir missionnaire d'aller en Afrique avec les Pères Blancs
mais elle est refusée à nouveau à cause de sa santé chancelante.

 

Délia se joint à l'oeuvre du Père Pichon

[Délia Tétreault] Le Père Almire Pichon, né le 3 février 1843 à Carrouges (Orne) en France, consacre sa vie chez les Jésuites.

En 1888, avant de venir en Nouvelle-France, il fut le directeur spirituel de "Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus".
Il continuera à entretenir une correspondance avec elle lorsqu'il sera à Ville-Marie.

Le Père Pichon arrive à Montréal et fonde un groupe ayant pour nom "Béthanie" dans les quartiers défavorisés de Montréal. C'est un grand prédicateur.
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[Délia Tétreault] En 1891, Délia Tétreault se joint à l’œuvre du Père Pichon pendant un an.
C'est là qu'elle découvre avec le Père Pichon une certaine complicité : travailler à réduire la misère physique et morale qui existent dans les milieux défavorisés.

Par la suite, durant dix ans, elle sera catéchète chez les immigrants et se fait un devoir de se familiariser avec leurs langues.

Elle rêve d'annoncer la bonne nouvelle sur d'autres continents.

 

 

La mission


Le 3 juin 1902, avec l'aide de Mgr Bruchési, archevêque de Montréal et avec l'aide de l'abbé Gustave Bourassa, frère de Henri, fondateur du journal 'Le Devoir",
Délia Tétreault ouvre une école apostolique consacrée à la formation des jeunes filles qui veulent devenir missionnaires.
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Le 7 décembre 1904, deux ans plus tard, après avoir fondé un Institut, le pape Pie X l'approuve officiellement soit:
"l'Institut des Soeurs Missionnaires de l'Immaculée-Conception".

Délia Tétreault prononce ses voeux au sein de ce nouvel institut et prend le nom de
"Mère Marie du Saint-Esprit".

Elle désire vivre comme Marie et se laisser habiter et guider par l'Esprit.
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[Délia Tétreault] De passage à Montréal au début de 1908, Mgr Jean-Marie Mérel, évêque de Canton en Chine, fait une visite à l'Institut et l'entretient des nombreux besoins du peuple chinois. .

Le 8 septembre 1909, six jeunes religieuses se mettent en route pour Canton.
En ce temps-là, les missionnaires partaient pour ne plus revenir...
Leurs tâches sont multiples, crèche pour bébés abandonnés, orphelinat, école catholique pour jeunes filles.

Les missionnaires durent s'acclimater à leur nouvelle vie et apprendre la langue locale.
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En 1912-1913, autres départs. Les religieuses missionnaires durent prendre en charge une léproserie à Shek Lung. Elles reçoivent du gouvernement 5 sous par personne par jour.

En dix ans, 26 religieuses auront quitté le Canada pour l'Asie.

Durant plusieurs années, ce fut une multitude de fondations en relation avec la Chine,
le Japon et les Philippines.

De 1902 à 1933, ce fut une époque marquée par la Première Guerre mondiale.
En plus des crèches, orphelinats et de la léproserie, les Sœurs s'engagent dans une foule de services : dispensaires, ateliers, maisons pour personnes âgées ou handicapées, hôpital pour malades mentaux, centres d'éducation, écoles apostoliques etc.

L'Institut a ouvert 36 maisons, dont 19 en Asie, 16 au Canada et une à Rome.
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Pendant que la Chine accueille de plus en plus de nos missionnaires,
Délia Tétreault et sa Congrégation multiplient les initiatives apostoliques en terre canadienne.
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[Délia Tétreault] Mère Marie du Saint-Esprit a collaboré à la fondation de la "Société des Missions-Étrangères".

En 1933, elle est terrassée par une congestion cérébrale qui aura pour effet de la rendre paralysée.

Elle consacrera ses huit dernières années à la prière.

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Le 1er octobre 1941, Mère Marie du Saint-Esprit meurt alors qu'elle laisse une famille missionnaire dans 13 pays.

Après sa mort, d'autres missions se sont ouvertes.
Actuellement, on en retrouve :
En Asie: Chine, Hong Kong SAR, Japon, Taïwan, Philippines
En Afrique: Malawi et Zambie Île de Madagascar, dans l'Océan Indien
En Amérique du Sud: Bolivie et Pérou
En Amérique centrale: Cuba et Haïti
Au Canada: Québec et Ontario

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